mardi 3 janvier 2012

Burkina Faso


Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, j’aime bien les voyages ;) Ma famille est venue nous visiter à Noël ce qui nous a permis de faire un court séjour au Burkina Faso.

Poste frontalier du Burkina Faso. Endroit où nous avons rencontre Crépin.
Ce voyage met en vedette le père, la mère, les 5 soeurs Verret et Léa, ma fille... (il manque mon frère dans cette aventure). Nous étions accompagnés d'un guide principal (Benjamin, un malien), 2 chauffeurs (Ali et Tougara), un guide local (Antoine, qui nous a rejoints juste du côté du Burkina) et parfois de guide local local (à certains sites en particulier).

Nous sommes partis le matin vers 8 h. Le voyage a duré environ 7 h 30. Tout s'est bien passé. Nous avons passé les 3 douanes du Mali sans problème (police, douane pour la voiture et frontière avec la vérification des visas) ainsi que les 3 même du Burkina. Bon, je dois dire ici que les douanes des deux pays se ressemblent beaucoup, mais parfois je me pose des questions sur la pertinence de celles-ci. En fait, nous montions parfois les passeports de tous les passagers dans la voiture, mais nous n'étions pas tous là devant le policier (parce qu'il n'y avait pas de place ou nous devions « garder » la voiture) et ce dernier ne voulait pas nécessairement avoir le compte exact des personnes sous ses yeux. Comme l'une de mes soeurs l'a souligné, nous aurions pu cacher des gens dans la voiture et personne ne s’en serait douté. Ce qui nous a beaucoup marqués c'est que lorsque les policiers tamponnaient nos passeports à la frontière du Burkina, un policier du nom de Crépin est venu voir notre famille en demandant à nos parents de lui donner une. de leurs filles. Mon père a immédiatement répondu ; » je ne te la donnerais pas, je vais plutôt de la vendre ». Nous avons bien ri, des deux côtés, pour finalement continuer notre chemin. Le soleil tapait vraiment fort dans la voiture. Nous avons tenté de mettre l'air conditionné, mais elle ne fonctionnait pas. Le chauffeur trouvait cela bizarre et a dit qu'il allait faire vérifier le tout arrivé à Bobo. Bref, nous sommes arrivés à Bobo en fin d'après-midi. Certains d'entre nous sont allés se balader, d'autres ont lu. Nous sommes allés souper à une mission catholique où les sœurs qui nous servaient des mets exquis ont chanté l'Avé Maria vers 21 h.

Le lendemain, visite de Bobo. Notre premier arrêt est la mosquée en terre. J’en ai déjà visité une similaire à Djenné, mais celle-ci était plus blanche (celle au Mali est plus rouge). Puis nous avons visité la vieille ville de Bobo avec sa bière de mil et ses petites boutiques. Ce que j'ai trouvé le plus comique c'est que partout dans la vieille ville on retrouvait des inscriptions sur les murs soit de FC Barcelone ou de Real Madrid. C'est fou comme le foot est VRAIMENT international. 
La mosquée de Bobo.
Sur le toit de la mosquée. Le couvercle permet de fermer les trous de lumière lorsqu'il pleut.
Nous avons aussi presque dévalisé le bureau de poste. Finalement, nous avons visité le marché. En début d'après-midi direction Banfora (environ 1 h 30 de route de Bobo). Après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, nous sommes partis vers le Lac Terangela pour admirer des hippopotames en pirogue... nous étions vraiment vraiment bas dans la pirogue. Je dois avoir que je lève mon chapeau au rameur qui a travaillé fort pendant 45 minutes (nous étions 9, la famille et Benjamin, plus le rameur et un aide-rameur). Les hippopotames étaient au rendez-vous. Ils étaient au nombre de 4-5. En route vers l'hôtel, nous avons visité un village. J'ai vu quelque chose de très spécial. Les femmes creusaient des trous dans lesquels seulement les femmes avaient le droit de rentrer. On pouvait rentrer environ 3-4 femmes. À l'intérieur, elles faisaient des paniers et parlaient de trucs ménagers et personnels. Nous sommes retournés à l'hôtel, avons joué à des jeux, mangés et nous nous sommes couchés.

L'air conditionné de la voiture avait été réparé. D'après le chauffeur, les mécaniciens qui ont lavé le moteur avant de partir en voyage l'on fait trop énergiquement et ils avaient déplacé un fils.

Le village troglodyte
Les pics de Sindou

Le lendemain, nous avons fait plusieurs kilomètres en brousse pour aller voir un village troglodyte - on pense que peut-être les personnes qui ont construit se village sont les même qui avaient bâti des constructions pareilles au Pays Dogon. Celles qui n’auront pas la chance de voir le Pays Dogon étaient très heureuses. Puis nous sommes allés aux pics de Sindou : des formations rocheuses. C'était très joli! Nous avons terminé notre journée par une saucette à la cascade - pour nous rendre à la cascade, nous devions marcher un peu... je n'avais jamais vu des manguiers aussi géants de ma vie. Ils étaient beaucoup plus gros que des Baobabs! Pour une raison quelconque, la voiture dans laquelle je me trouvais commençait à étouffer lorsque nous allions à très basse vitesse.
La cascade

Les dômes
Le lendemain nous avons visité une autre formation rocheuse que les gens appellent les dômes. Puis nous sommes repartis vers Bobo. Avant d'arrêter à l'hôtel, nous avons visité une forêt classée. J'ai trouvé cela très beau.
La forêt classée
 
Le village de Koro
 Après une courte halte à l'hôtel, nous avons visité un village Bobo (une ethnie burkinabaise et aussi malienne). Nous avons été capables de semer la cohue dans ce village. Eh oui, une jeune fille vendait des arachides. Pour l'encourager, mon père a acheté 8 paquets. Un petit garçon lui en a immédiatement demandé. Mon père a accepté. ERREUR. En fait, pour les gens qui n'ont jamais visité ou le Mali ou le Burkina Faso (et le Sénégal et sûrement beaucoup d'autres pays africains), les enfants suivent les visiteurs presque à la trace. Ils sont curieux. Ils nous tiennent la main, nous demandent souvent des cadeaux, des bics (crayons), de l'argent, etc. Bon alors mon père a tenté d'ouvrir le paquet d'arachides pour en donner au petit garçon et là, les 25 autres enfants qui nous suivaient l'ont entouré pour en avoir aussi. Louis a réussi à se défiler en donnant les paquets d'arachides à une dame locale et nous sommes partis en vitesse. Nous avons bien ri et avons terminé la visite. En chemin vers l'hôtel, la voiture (dans laquelle j'étais toujours) étouffait de plus en plus. Le chauffeur a mentionné qu'il allait la faire vérifier en ville.    

Le dernier jour de voyage, nous retournions à Bamako. La voiture étouffait toujours - mais à basse vitesse. Nous nous sommes tout de même arrêtés à Sikasso pour visiter la chute de Farako (le niveau de l'eau était pas mal bas, donc la chute pas très très grosse).

Pour ceux qui ne connaissent pas mon historique avec ma perte de chaussure dans les rivières voici un bref résumé : en Nouvelle-Zélande, nous devions traverser un ruisseau. Mon frère l'avait traversé sans problème en marchant sur des cailloux. Je voulais le faire aussi. Alors, j'ai enlevé mes souliers (pour de ne pas les mouiller) et je les ai tenus dans mes mains pour la traversée. Tout se passait bien... mais soudain, un de mes souliers m'a glissé des mains... le courant l'emportait. Alors, mon père qui n'était déjà pas très convaincu de mon idée de traverser le ruisseau pour m'amuser a couru après mon soulier qui partait assez rapidement. J'étais pas mal déstabilisée, je tentais de regarder où se rendait mon soulier et si mon père allait le retrouver... j'ai alors perdu pied et je suis tombée sur les fesses, les deux mains dans l'eau (en d'autres mots, l'autre main qui tenait mon soulier a touché l'eau et mon soulier était complètement trempé).

Ma sandale en bas de la chute...
Je ne vous raconte pas cela en vain... c'est que nous voulions prendre une photo au-dessus de la chute (le bas était aussi très beau et accessible... mais c'était plus beau d'en haut). En m'assoyant, je me suis dit que je devais peut-être enlever mes flip-flop. Il y avait beaucoup de vent et je ne voulais pas prendre mon soulier. ERREUR! En ramenant mon pied, l'arrière de ma sandale a touché une roche ce qui a fait que mon soulier est tombé EN BAS DE LA CHUTE! J'ai pu le récupérer facilement en descendant dans les roches. (Sauf qu'en remontant, je me suis cogné la tête sur une branche pas mal fort!). 

Le poste frontalier du Mali
À la douane du Burkina, nous avons rencontré Crépin de nouveau! Nous avons encore ri et voulions prendre une photo… Crépin commençait à subtilement trouver cela moins drôle. Il a accepté, mais sans trop d’enthousiasme et il est allé revêtir un (gros) manteau (d’hiver qu’il portait en Russie…) pour recouvrir son uniforme…
Nous avons continué notre balade de retour lorsque dans la voiture, on sentait vraiment le bruler... Nous avons arrêté sur le bord une trentaine de minutes pendant que les deux chauffeurs et le guide réparaient quelque chose dans la voiture (je ne connais rien dans la mécanique de voiture... je crois qu'une poulie de fonctionnait pas bien ce qui empêchait une courroie de bien tourner ce qui la brûlait... je ne suis pas certaine). Ce que je sais c'est que nous sommes arrivés après un bon 8 h de route, mais en un morceau. 

 Les ronds-points de Bobo
Tout comme Bamako, voir le blogue sur les rond-point, Bobo a de très jolis rond-point. 
Le rond-point du sapin avec le drapeau du Burkina.
Bon, il est un peu cru, celui-ci
Le rond-point des cheveaux
Le rond-point des cheveaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Allez-y, commentez!