mercredi 7 décembre 2011

Message texte de Malitel...

Au cours des différents blogues, je vous ai déjà parlé de la tombola de la Tabaski de Malitel. Je vous ai aussi montré des affiches publicitaires qui m'étaient très plaisantes lors de mes longes balades dans Bamako. Voici donc une combinaison des deux. S'il vous plait, si vous comprenez, expliquez-moi :

"Du 6 au 11DEC, Malitel vous offre 60mn vers tous reseaux du Mali valable 5 jours de 22h a 7h et 24/24 samedi & dimanche. Tapez *222*1111*100# puis OK tarif 2900F"

Devrais-je prendre le forfait?

mardi 6 décembre 2011

Hommage à ceux que j'aime

En ce temps des fêtes, j'aimerais prendre le temps de ce blogue pour souligner l'importance, en tant que volontaire/expatriée de s'entourer de gens qui nous aiment. 
Les amitiés du Canada
C'est souvent loin de chez nous et sans la routine que nous découvrons la personnalité des personnes de notre entourage. "Loin des yeux, loin du coeur" est un adage que certaines personnes ont confirmé et que d'autres ont réussi à surmonter. C'est donc ces personnes que mon message de remerciement vise. J'aimerais par le fait même remercier les membres de ma famille avec lesquelles, même la distance ne nous sépare pas. Les liens entre les membres d'une même famille sont aussi fragiles que ceux des amitiés. Je considère ma famille comme mes amis. Merci pour tous ces beaux moments passés et merci pour tous les bons moments à venir!
Une partie de ma famille. Je vous adore. À bientôt au Mali.
Je ne souhaite blesser personne par ce message, mais j'aimerais tout particulièrement remercier Maxime F! Eh oui, je te l'ai déjà dit, mais ta visite en terre malienne, nos échanges de courriel et ton déplacement "d'urgence" à Québec lorsque j'en avais besoin sont des preuves de l'importance que tu m'accordes. Encore un gros merci!
Notre MERVEILLEUX et SUCCULANT gâteau
Les amitiés au Mali
Parfois plus difficile de s'en faire, je me compte très chanceuse d'avoir rencontrer des gens qui ont marqué mon séjour au Mali. Dans les moments faciles et dans les moments difficiles, vous étiez là pour moi! Une mention spéciale à Julie S., Alia A., Karine G-B, Pat L., Caroline M, Marie-Claude M. et Myriam M. Mon séjour ici est un succès et vous êtes de l'équation! Tu as raison Caro, c'est difficile la vie de volontaire : «tu rencontres de bonnes personnes et puis quelques mois plus tard, elle quitte déjà!» C'est pourquoi faut-il profiter du moment que nous passons ensemble! Un grand merci à tous!

lundi 28 novembre 2011

Les fruits séchés


Grâce à Bamako Accueil, une association bénévole qui offre plusieurs services et activités pour les expatriés de Bamako. Récemment, l'association a organisé une visite dans une unité de fruits séchés à laquelle j'ai joyeusement participé!
Au Mali, l'industrie des fruits séchés est importante. Nous avons visité donc une unité qui sèche des mangues, de la noix de coco, des bananes, ananas et des tomates. Tako, la directrice nous a gentiment fait visiter ses installations.  Certifié Ecocert, certaines restrictions devaient donc être suivi tel que :
  • le contrôle et la traçabilité (tous les fruits proviennent du Mali, sauf les ananas qui proviennent de la Côte d'Ivoire);
  • l'hygiène (portez des sarraus et autres vêtements protecteurs, les fruits sont aussi lavés plusieurs fois avec de l'eau potable, etc.);
  • Aucun produit chimique;
  • Respect des employés;
  • Etc.
Malheureusement, nous n'étions pas dans la saison des fruits et l'unité n'était pas vraiment en grande production. Donc, Tako nous a fait un spécial tomates séchées. Le trajet des tomates séchées est le même pour les fruits, sauf la durée de cuisson. L'unité possédait 4 fours qui peuvent chacun contenir 20 plaquettes. Voici donc ma tournée en photo :

Tako, la présidente dans l'air de murissement des fruits.

La zone de lavement. On y passe les fruits trois fois sous l'eau pour s'assurer de leur propreté.
Glissade à fruit à côté du troisième bac de lavage. Cela mène les fruits directement à la table de coupe.
Les tomates sur la table. Prise de vue du trou! (nous étions 2 groupes et, faisant partie du deuxième groupe, je m'ennuyais, d'où cette jolie photo).
Les tomates étaient sur la table, mais le premier groupe les avait déjà coupées!
Je suis (presque) les règlements d'hygiène (j'avais encore mes bijoux).
On coupe les tomates. Voyez la fin de la glissade.
On met les tomates coupées sur une plaque qui ira dans le four.
Les tomates doivent être cuites pendant 12 heures. Les mangues, pendant 20 heures. On doit interchanger les plaques chaque heure!

dimanche 20 novembre 2011

Le salon du textile artisanal de Bamako 2011 - La deuxième édition

La deuxième édition (la première a eu lieu en 2007) du salon du textile artisanal de Bamako, le SATABA est en cours jusqu'au 20 novembre 2011 au Palais de la culture. C'est le COVATEX qui l'a mis sur pied. Pour ce faire, plusieurs personnes ressources y ont contribué, des réunions de 3 heures en moyenne avaient lieu toutes les semaines depuis le mois d'août ou presque. La recherche de financement, de ressources humaines et beaucoup d'autres pieds et mains (dont un changement d'emplacement de dernière minute) ont dû être effectués pour cet événement.
Je lève mon chapeau à madame Bissan, présidente de la COVATEX, sans qui cet événement a passé bien des nuits blanches, mais, en s'entourant d'une bonne équipe, a su redonner fruit au salon. 
Le but du salon est de promouvoir le textile traditionnel auprès de la population locale (surtout) et de la population internationale. C'est aussi l'occasion de présenter des produits créatifs, fait au Mali.
Comme dans tout bon événement, une cérémonie d'ouverture est de mise. Je suis presque une chroniqueuse spécialisée en la matière. Je ne vous parlerais donc pas du léger retard dans le début de la cérémonie (1 heure), mais plutôt des événements et des invités spéciaux.
Voici donc en photo cette cérémonie:

Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle.

Le ministre de l'Artisanant et du Tourisme.

Le chargé de communication de madame le premier ministre. Il était très bien et savait capter notre attention. Il nous indiquait même quand applaudir!
Le représentant de la commune 5 (J'adore son habillement!).
Madame Bissan lors de son discours d'ouverture.
Il y avait même un défilé de mode fabriqué entièrement avec du textile traditionnel:







Une pièce de théâtre sur le bienfait de l'utilisation du textile traditionnel. Ne pas tourner le dos au public ne s'applique pas ici ;)
La chanteuse Mamou Sidibé (qui faisait du lipsing, ce qui, paraît-il, est tout à fait normal à faire lors des cérémonies d'ouverture. Une première pour moi).
Madame le premier ministre, chef du gouvernement et marraine de l'événement vêtue d'un habit traditionnel.
Bloc photos de la décoration :
Des tiges de coton.


Bannière du Kiosque de la COVATEX fait en coton.

Les arbres décorés

Même les pilons y passent.

Des rubans à mesurer, quelle bonne idée!

Des tapis traditionnels (que l'on accroche aux les murs des maisons, à ne pas confondre avec nos tapis).



Pour plus d'information, visitez le http://www.primature.gov.ml/index.php?option=com_content&view=article&id=7996:salon-du-textile-artisanal-de-bamako-un-gros-potentiel-de-valeur-ajoutee-et-demplois&catid=22&Itemid=100086, article du journaliste M. A Traoré du journal L'Essor.

mercredi 2 novembre 2011

La Tabaski ou la folie du mouton

Voici d'où provient l'inspiration du blogue de cette semaine
« Participez à la Tombola Tabaski et gagnez des moutons en rechargeant vos comptes par PAANI les 29 et 30 Oct. Malitel proche de vous! » -> message texte que j'ai reçu cette semaine qui présente bien cette idée de « folie du mouton » que l'on pourrait comparer à « la folie des fêtes ».
La Tabaski
L'Aïd el-Kebir ou la Tabaski (nom donné à la fête en Afrique de l'Ouest) est une fête musulmane qui se célèbre 2 mois et 10 jours après la fin du ramadan. Cette fête fait référence à Abraham (ou Ibrahim) qui, sous la demande de Dieu, allait égorger son fils (Isaac ou Ismaël). Dieu vu qu'Abraham lui était fidèle envoya un mouton à sacrifier à la place du fils. Donc, traditionnellement, lors de la Tabaski, les musulmans égorgent des moutons.
La consommation
Pourtant, comme Noël au Canada, la consommation a pris un peu plus d'ampleur que la philosophie de la fête. Eh oui, selon les croyances, si nous ne possédons pas assez d'argent pour nous payer un mouton (mâle), vous pouvez acheter un mouton femelle, une brebis. Si une brebis est encore trop pour vos moyens, vous pouvez acheter une chèvre (je ne sais pas si un mâle est mieux qu'une femelle dans ce cas-ci). Mais, si la chèvre est encore au dessus de vos moyens, deux poules (ou coq) feront l'affaire. Il est important d'avoir quatre pattes en tout. Finalement, si les poules coutent toujours trop cher, Dieu comprendra puisqu'Abraham/Ibrahim a sacrifié un mouton pour vous. 
Malheureusement, même si les moyens ne le permettent pas, les Maliens semblent s'endetter (comme les Occidentaux à Noël). Les banques offrent des prêts Tabaski (pas plus accessible que les prêts habituels, mais ça s'est un autre blogue), les compagnies téléphoniques font des tombolas, les gens s'organisent en famille pour acheter le mouton (tontine), etc.
Aussi, le prix du mouton varie selon la demande. Ainsi, cette année, j'ai entendu dire qu'une pénurie de mouton touchait le Sénégal. Ces derniers viennent alors au Mali en acheter, ce qui a pour effet d'augmenter le prix du mouton ou des camions partent rempli de bêtes vers le Sénégal. Les meilleurs moutons coûtent entre 60 000 FCFA (120 $) et 75 000 (150 $) FCFA. Un policier qui commence gagne environ 90 000 FCFA par mois (180 $). Disons que le mouton est mieux d'être bon.
L'opération Tabaski
Opération Tabaski est le nom du programme d’appui au développement de l’élevage dans le Sahel occidental (PADESO) du Ministère de l'Élevage et de la Pêche qui a comme but de fixer le prix du mouton pour le rendre plus accessible. Le ministère achète alors des bêtes (7000 cette année) qu'il revend à des prix prétables. Pour plus d'information consulter ces deux articles : Mali : Le PADESO renouvelle l’ « Opération Tabaski » (journal Le Griot) et La bonne affaire (Journal L'Essor). J'aimerais souligner que cette initiative est possible grâce à la Banque malienne de Solidarité et la Caisse de microcrédit Nyesigiso. Quel bel exemple de solidarité!
La folie des moutons au quotidien
Avant la Tabaski, les rues sont alors envahies par les vendeurs de mouton. J'habite près d'un marché de bétail (qui est là toute l'année). Cependant, aux alentours de la Tabaski, je ne peux plus passer en voiture dans la rue qui le longe. Les moutons sont PARTOUT! Comme les stationnements et les boutiques lors des fêtes. Donc, depuis quelque temps, je prends un autre chemin un peu plus long qui m'évite de me retrouver dans le trafic des moutons.

Un mouton qui sera surement égorgé dans quelques jours.

lundi 31 octobre 2011

La semaine de l'économie sociale et solidaire

La semaine de l'économie sociale et solidaire vient de se terminer le 27 octobre 2011 dernier. 
Faisant partie du mois de la solidarité (la 17e édition en 2011), la semaine de l'économie sociale et solidaire est une collaboration du RENAPESS Mali et du Ministère du Développement social, de la Solidarité et des personnes âgées. Celle-ci se déroule toujours la dernière semaine du mois. Cette année était seulement la quatrième édition consacrée à l'économie sociale et solidaire. Toutes les années ont des thèmes particuliers. Cette année, le mois de la solidarité avait comme thème : « la lutte contre l'exclusion ». Le thème de la quatrième semaine, celle de l'économie sociale et solidaire (ESS), était : «le rôle de l'ESS dans la lutte contre la mendicité». Il y avait aussi des kiosques d'exposition pour les différents acteurs et participants. 
Cette édition était spéciale puisque pour la première fois, on accueillait des délégations du Burkina Faso, du Sénégal et de la Côte d'Ivoire.
J'ai assisté à la cérémonie d'ouverture ainsi qu'à la conférence/débat.
Les photos de la cérémonie d'ouverture :
Animation de la troupe des balafonistes de Worodan (Burkina Faso).

Monsieur Cissé, ministre du Développement social, de la Solidarité et des personnes âgées.

Les membres du RENAPESS Mali.
La marraine de la semaine : madame Aïcha Coulibaly

Le responsable du salon, monsieur Dembelé, qui pour accueillir les autres pays portait un habit traditionnellement burkinabé.

Des récipiendaires de prix pour reconnaître les gens qui oeuvrent dans l'ESS qui a eu lieu lors de la cérémonie d'ouverture. Remarquer le prix du monsieur (un agent de la paix qui s'est fait frappé par une voiture en dirigeant la circulation et qui a continué son travail étant blessé) — un Ciwara, animal mythique symbolisant le travail, et celui des femmes (elles étaient de façon générale des directrices ou des professeures) — une dame transportant un seau sur la tête, un bébé dans le dos, et un sac sur leur épaule....

J'ai trouvé le ruban (pas rouge) coupé pour l'ouverture du salon.

Notre kiosque au salon. Voici Dioni, le secrétaire permanent.
La conférence/débat
Celle-ci portait sur la mendicité, un problème assez important au Mali. Voici quelques notes tirées de la conférence : « lorsque l'on regarde le phénomène de la mendicité, il faut aussi regarder le contexte social. Le chômage est l'un des facteurs de celui-ci, la répartition de la richesse, les valeurs de la société qui prônent de tendre la main vers les gens qui sont dans des situations difficiles. Souvent, les gens viennent dans les grandes villes sans qualifications. Personne ne te connaît. Tu peux donc mendier, voler, etc. 

Le problème des enfants talibés
Explication de ma part : Les enfants talibés sont des enfants qui vont chez des maîtres coraniques pour y apprendre le Coran
On pense que tous les enfants qui sont dans la rue sont des talibés, ce qui est faux. Les femmes et les autres gens ont choisi la mendicité comme mode de revenue. 
Il y a de cela plusieurs années, on ne mangeait pas chez les maîtres coraniques. Lorsque les gens habitaient encore des petits villages, les enfants allaient le jour chez le maître et revenaient à la maison. On remerciait le maître avec des petits travaux : aller chercher du bois, le couper, s'occuper du bétail, etc.
Depuis les années 1970-1980, il y a eu une forte migration dans les grandes villes de Bamako. Les maîtres coraniques y sont aussi allés. Cependant, il est difficile d'aller chercher du bois dans les villes. Alors, les maîtres coraniques envoient les enfants chercher de l'argent. Note : ce ne sont pas tous les maîtres qui font cela. Cela n'a rien à voir avec la religion.

On retrouve d'autres mendiants que les enfants talibés : les handicapés, les veuves, les jumeaux, les vieillards, etc.
On recense quatre gros problèmes à la mendicité :
  • L'exposition aux risques d'accident;
  • Empêchement d'aller à l'école;
  • Exposé aux dangers (liés aux sexes et à la drogue);
  • Exposition à la maladie, à la violence et aux exploitations de toutes sortes.
Le rôle de l'ESS dans la lutte contre la mendicité. 
Un représentant d'ENDA Mali (un des membres du RENAPESS Mali) se prononçait sur le rôle de son ONG dans cette lutte. 
ENDA Mali a déjà aidé quelques centres coraniques à mener des activités génératrices de revenus comme l'installation de borne-fontaine. Les gens des alentours vont donc chercher de l'eau au centre et paient leur part. 
ENDA Mali a aussi participé a donné de la formation aux enfants talibés dans le domaine de la photographie. Certains sont aujourd'hui devenus indépendants.
Les femmes aussi ont été touchées par les actions d'ENDA Mali. Celles-ci ont bénéficié d'appui dans la recherche d'activités génératrices de revenus comme la couture et la teinture. »
Les conférenciers.
Malheureusement, je trouve que le sujet de la mendicité a été qu'effleuré. Les enfants talibés font partie des mendiants, mais plusieurs autres aussi. Des solutions ont-elles été apportées pour les personnes âgées atteintes de cataractes qui mendient? Je trouve que la conférence portait surtout sur les talibés et pas assez sur les autres catégories. 
Aussi, le ministère devait parler un peu de son rôle dans la lutte contre la mendicité. Le représentant de celui-ci a plutôt dressé l'historique.
Je ne suis pas restée très longtemps pour le débat puisque celui-ci se déroulait en Bambara et que je n'en connais pas assez pour bien comprendre.

mardi 25 octobre 2011

Vers Kayes

Voici le récit de mon voyage de trois jours dans la région de Kayes. J'ai adoré!
Kayes est l'ancienne capitale de Bamako. Elle se situe à 2 heures de la frontières avec le Sénégal. On dit (un guide touristique) que c'est la ville la plus chaude en Afrique...
Voici une carte de notre itinéraire (approximatif) :
Rose : jour 1; vert : jour 2; bleu : jour 3
Jour 1 : Bamako – Kita — Bafoulabé
Notre groupe était composé de 10 Toubabous, 1 guide (Ibrahim de Peul voyage) et 2 chauffeurs. 
Le départ s'est fait assez tôt vendredi matin. J'ai adoré cette journée! Les paysages étaient tellement différents de ce que j'avais vu vers Ségou-Mopti.  Beaucoup de verdure!
Les villageois font pousser des courgettes (plante grimpante) sur leurs toits



On fait sécher les épis. On choisit les épis qui sont bien garnis afin de replanter les graines l'année prochaine.
Nous suivions les pilons et le chemin de fer.
Notre pique-nique!
Après le pique-nique, nous sommes passés près du barrage de Manantali. L'un des plus gros au Mali qui alimente deux autres pays : le Sénégal et la Mauritanie.


Région du barrage de Manatali
Ibrahim qui donne des explications sur le barrage.
Le barrage de Manantali
Puis nous nous sommes rendus à la ville de Mahina avec sa fameuse gare! La voie ferrée a été construite à l'époque coloniale. Elle devait se rendre jusqu'à Koulikoro (à quelques kilomètres de Bamako), mais les "travailleurs" se sont révoltés.
Pour traverser le pont, les voitures et les piétons passent sur le même chemin qu'emprunt le train.
La gare de Mahina.

Les volontaires du CECI avec l'affiche (mais pas le bon CECI) à Mahina.
Puisque le soleil tombait assez rapidement, nous avons dressé nos tentes (ben les chauffeurs et le guide) pour notre nuit de camping. 


Les tentes.

Jour 2 : Bafoulabé - Gouina - Kayes
Au petit matin, nous nous sommes embarqués sur une pinasse pour une balade sur le fleuve Bafing et sur le fleuve Bakoye (les deux se rencontrent pour donner naissance au fleuve Sénégal). 
Voyez la différence des tons dans la couleur de l'eau, c'est les deux différents fleuves qui se joignent.

Le gros tas de pirogue!
Et là, l'aventure a réellement commencé. Les pistes que nous empruntions étaient assez cahoteuses et escarpées. Nous devions sortir des véhicules afin d'alléger la voiture.
Ibrahim donne les directions aux chauffeurs.

Cette descente-là était un peu plus risquée.



Nous nous dirigions vers les chutes de Gouina. Les pistes étaient bonnes jusqu'à ce que l'on rencontre des "brûlis" ou "feux de brousse" que les villageois avaient allumés dernièrement. Il n'y avait plus de flamme, ni de piste. Un peu perdus, nous sommes retournés sur nos pas à la recherche de quelqu'un qui pourrait nous aider. Dans un petit village, nous avons rencontré un paysan qui vivait dans un village près d'où nous nous dirigeons. Alors, il est venu dans la voiture pour nous diriger. Cependant, arrivé à peu près là où nous avions rebroussé chemin, le villageois ne savait plus où aller (les feux de brousse ayant vraiment bousier les pistes). C'est alors que nous avons rencontré un berger qui lui savait comment se rendre au village. Il y avait alors 3 guides dans notre voiture! Nous avons tout de même trouvé le village que nous cherchions, mais nous n'étions pas tout à fait aux chutes. Ibrahim a alors demandé à un villageois de nous montrer le chemin en moto (sauf que la moto ne pouvait pas s'arrêter, puisqu'elle avait beaucoup de difficulté à repartir. Nous devions la suivre de très près).


La piste et le reste des feux de brousse.

Les deux autres guides.

Sauf que l'aventure en a valu le coup! Les chutes de Gouina sont magnifiques!
Impossible de capter leur beauté.
 Après notre pique-nique, une baignade très rafraîchissante, nous sommes repartis vers le fort de Médine. Ce village est le 1er occupé par les Français. On y retrouve aussi la 1re école du Mali. 
Caroline et moi sur les canons : comme à Québec!
La première école du Mali
Photo prise dans l'enceinte du Fort
Les anciens bâtiments commerciaux
Myriam et moi récoltions les pics-pics (ou crams-crams) avec nos chaussures par mégarde.

Jour 3 : Kayes - Bamako
C'est la journée la plus épuisante du voyage. Déjeuner à 7 h, nous sommes allés visiter les familles (paternelle et maternelle) du guide. Son grand-père a 105 ans!
Nous avons vu le marché de Kayes avec les traversiers (des genres de pirogues autobus).
J'adore cette voile!
La pinasse autobus.
Le marché - trouvez les toubabous.


Puis, nous avons visité le Tata de Coniakary (un genre de fortification).

Stimulation d'une grimpe.
Nous sommes entrés par le coté... le monsieur qui avait la clé de la grille était au marché
Le Tata et la route du village
Puis, nous sommes repartis vers la maison. Le voyage s'est terminé vers 21 h. Chapeau aux chauffeurs pour les heures (plus que 12 h) interminables de conduite!

Un embouteillage