jeudi 17 mai 2012

Anniversaire d’un mois, "Rebelle" et autres


Je vous avertis tout de suite, je ne fêterais pas mon anniversaire de retour de 2 mois, de 3 mois, etc. Je me contenterais de souligner ce 1 mois de retour du Mali (et peut-être le 1 an, on verra en temps et lieu).
J’ai donc fêté mon 1 mois de retour en allant au cinéma voir le film « Rebelle ». Il est bien de noter que je travaillais toute la journée (de 13 h à 21 h, oui, oui, je ne travaille… malheureusement pas dans mon domaine, mais en tant que technicienne en pharmacie. J’occupe mes journées et obtiens un revenu de cette façon. Je cherche toujours en communication) et que c’est un peu par hasard que je me suis retrouvée sur le banc de cinéma en compagnie de deux de mes sœurs. Quelle belle façon de souligner l’anniversaire de mon retour!
Rebelle, un film de Nuygen, se déroule en Afrique centrale (il est tourné en République démocratique du Congo, mais l’histoire pourrait se passer n’importe où) en temps de guerre civile. Un film dur, mais très intéressant. Narré en français, les dialogues sont en langue nationale avec un peu de Français ici et là. C’est de cette façon que j’ai retrouvé l’Afrique que je connaissais : dans une compréhension partielle des dialogues (j’ai appris que sosso voulait dire poulet… rien à voir avec le bambara dans lequel sosso signifie éléphant), mais en utilisant le langage non verbal et les quelques mots en français, je comprenais (ou je croyais comprendre) une grande partie des dialogues. La République Démocratique du Congo est beaucoup plus verte que le Mali, cependant, j’étais familière avec les scènes qui présentaient la division sexuelle du travail, les pratiques animistes, les croyances mystiques attribuées aux albinos et les différentes expressions musulmanes (hé Allah!) m’ont remémoré ce dans quoi j’avais baigné depuis les derniers mois. J’ai pris comme un cadeau le 5$ (le coût du billet de cinéma) que j’ai trouvé à la fin de la représentation. Je recommande grandement ce film pour les cinéphiles qui désirent se plonger dans une histoire chargée en émotions.
Cette semaine, j’ai finalement récupéré mes effets personnels (en fait, une partie). Après quelques démarches bureaucratiques laborieuses, je suis allée les chercher moi-même à Montréal lundi dernier (un aller-retour dans la même journée!). Léa et moi étions bien contentes de recevoir nos choses. J’étais encore plus contente de recevoir les cadeaux que j’avais achetés pour mon entourage. J’ai déjà commencé à en distribuer et ce sont des succès!

samedi 5 mai 2012

Les monsieurs Michelin et moi

Mes amis Facebook connaissent bien mon album photo de bonhomme ou monsieur Michelin. Pour ceux qui n'ont pas cette chance, laissez-moi vous expliquer de quoi je parle. 
Bibendum ou Bib, de son surnom, est né en 1898. Comme tout bon homme de 113 ans, il a subi plusieurs changements physiques. Pour une histoire plus complète, visitez http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibendum.


En Afrique de l'Ouest, on publicise les services relatifs aux pneus comme leur vente, leur réparation ou leur collage, avec Bibendum. Je comprends que rien ne vous excite trop là-dedans. Cependant, Bibendum est dessiné à la main et personnalisé! Ainsi j'ai retrouvé des Bibendum avec des lunettes, des gants, de belles lèvres, des colorés et même des noirs! Certains dessinateurs avaient aussi un concept de proportion très différente que les Bidendum conventionnent! En 113 ans, Bibendum américain a changé et surtout maigrit. Le Bibendum africain n'a pas besoin de 113 ans pour changer. Seulement un bon pinceau et de l'imagination et voilà!
Je les prenais alors en photos dans Bamako. Puis, en sortant de Bamako, j'en ai trouvé d'autres que j'immortalisais quand je pouvais. Ma collection s'est aussi répandue aux pays voisins, c'est-à-dire au Sénégal et au Burkina Faso. J'ai même des amis qui, lors de leurs voyages, les prenaient en photos et me les envoyais!
J'ai une collection d'environ 80 clichés. Malheureusement, mon départ précipité a restreint ma collection. Effectivement, il y en a plusieurs que je planifiais prendre ne photo, puisque je conduisais la majorité des fois, il m'était difficile d'arrêté chaque fois. Je croisais plusieurs Bibendum et notais leur location. Je planifiais me consacrer une journée de chasse aux Bibendum. La vie en a voulu différemment.
Depuis quelque temps, je me demandais ce que ma collection allait devenir lors de mon retour. Je les aime tellement que je ne voulais pas les laisser périr dans l'oubli. Et voilà que j'ai eu une idée : « Pourquoi ne pas les redonner à l'Afrique? »  
Je me suis dit que si je pouvais trouver un support quelconque pour les publier et de les vendre en donnant les profils à une ONG qui oeuvrent en Afrique de l'Ouest, cela reviendrait dans la communauté. J'ai donc contacté Michelin Canada pour comprendre leur politique sur les droits d'auteurs et tâter s'il leur intérêt à s'investir dans ce projet avec moi. J'ai aussi contacté le CECI qui semble aussi très enthousiasme par cette idée. J'attends donc des nouvelles de Michein sur les droits d'auteurs. 
Une des raisons pour laquelle aucune photo que j'ai prise ne se retrouve sur mon blogue pour l'instant est que je veux que mes photos restent une surprise lorsque vous les verrais publiées. Pendant que j'ai votre attention, donnez-moi des idées sur ce que vous achèteriez qui contiendrait des Bibendum comiques (agenda? Livre de photos? Guide de voyage -> en organisant peut-être un concours photo pour les voyageurs : trouver les Bibendum dans des endroits inusités?). Écrivez-moi un commentaire, toutes les suggestions seront étudiées!